La grenade, un fruit à dégoupiller
En ce moment, malgré le vent, la pluie et même un vrai temps de tempête, nous avons un travailleur à la maison. Alexander, un personnage étonnant. Né en CCCP, c'est à dire en Union Soviétique à l'époque où elle existait, maintenant, c'est un homme avec des origines, Russes, Ukrainiennes et Biélorusse. Il coupe et élague nos arbres. Lors du déjeuner, il nous raconte son parcours improbable. Hier il nous a apporté le dessert, une grenade. Un fruit que j'adore, ma mère nous en achetait régulièrement lorsque nous étions enfants. Cela fait longtemps que je n'en ai pas mangé, la dernière fois c'était en andalousie dans les années 90. Fruit du sud, la grenade est aussi très implantée entre la Turquie et le Pakistan, se sont même ces terres d'origine. C'est pour cette raison qu'Alexander apprécie autant ce fruit. J'ai retrouvé ce goût que j'aimais tant enfant, ces grains roses, rouge qui craque sous la dent à cause de la petite graine à l'intérieur et qui rafraichit tant. Un délice, le sud s'est invité à notre table. Quel bonheur dans tout ce gris pluvieux. L'homme du jardin qui ne perd pas le nord m'a demandé de conserver quelques graines, il va les mettre en terre. Peut etre aurons-nous un jour un petit grenadier, mais ne rêvons pas à propos des fruits. Si vous n'avez jamais gouté, il faut essayer un jour, moi ce que j'aime c'est déguster ce fruit grains par grains, nature.